INTERVIEW : POURQUOI UN MARCHÉ DE LA RÉNOVATION EN PLEINE CROISSANCE EST-IL UNE BONNE NOUVELLE
Dans le cas d’une rénovation, l’installateur collabore souvent de manière plus étroite avec son client que dans le cas d’une nouvelle construction. « C’est pourquoi un installateur veillera à aller au-delà de son rôle de « placeur », explique-t-on chez Techlink. « De plus, cela ne doit pas se faire gratuitement. Les clients seront prêts à payer un supplément pour un service supplémentaire. »
VERS LA VISION TOTALE DE TECHLINK
INTERVIEW : OÙ EST CE SATANÉ WIFI ? NE MANQUEZ LES CONSEILS DE NOTRE SPÉCIALISTE SOUS AUCUNE PRÉTEXTE !
Rénover. C’est souvent le moment d’installer un système domotique, des détecteurs ou de la vidéophonie. Mais que faire si le réseau Wi-fi ne fonctionne pas comme il se doit ? Il serait dommage que les investissements consentis restent de ce fait inexploités. Notre spécialiste Datacoms sait précisément ce à quoi vous devez faire attention en tant qu’installateur, et quels remèdes existent pour pallier la lenteur d’un réseau Wi-fi !
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INTERVIEW : VOUS AVEZ DIT POUSSIÈRE ? MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR !
La poussière sur le chantier entrave la visibilité, est néfaste pour la sécurité et est surtout très nocive pour la santé. Quelque chose qu’il ne faut donc pas prendre à la légère. Lisez dans cet article comment éviter la poussière.
VOICI COMMENT FAIRE POUR ÉVITER LA POUSSIÈRE
INTERVIEW : QUAND MÊME VOTRE INTERRUPTEUR DEVIENT INTELLIGENT…
Il doit alors porter le nom de Niko. Le fabricant de commutateurs, de commande d’éclairage et d’immotique a imaginé cette solution ingénieuse qui combine interrupteur et actionneur. Procéder à un relighting devient ainsi un jeu d’enfant…
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« Le marché de la rénovation occupera une place plus importante encore à l’avenir »
Ou la rénovation est-elle une opportunité pour l’installateur ? Kris Van Dingenen et Jan Lhoëst de la fédération Techlink n’ont besoin que d’une fraction de seconde pour répondre par un « oui » retentissant. « Nous escomptons que la rénovation occupera une place plus importante encore à l’avenir. Les rénovations non soumises à l’agrément se déroulent souvent via l’installateur. Il lui incombe d’élaborer un concept global pour le plus de techniques possible. »
Fruit de la fusion entre les anciens Fedelec et ICS, Techlink représente, en tant que fédération, les installateurs actifs dans les secteurs de l’électrotechnique, des sanitaires et du chauffage. La fédération représente 2 800 entreprises d’installation et relève de la Confédération Construction. Sous cet angle, Kris Van Dingenen et Jan Lhoëst ont une excellente vue synoptique de ce qui se passe dans le monde de l’installation.
Ils ont également constaté que la rénovation gagnait en importance. Et en principe, l’installateur arrive en tête de liste des contacts de la personne qui rénove. « Cela vaut certainement pour les rénovations pour lesquelles aucun permis n’est requis », explique Kris Van Dingenen. « Dans bon nombre de cas, aucun architecte ne vient étudier le projet et celui-ci est directement abordé avec l’installateur. » Ce dernier peut donc diriger le processus à ce titre. « Un bon planning des techniques à mettre en œuvre est toutefois essentiel. »
Multitechnicien ou spécialiste ?
Mais un installateur est avant tout un professionnel. A-t-il un rôle à jouer en tant que coordinateur des différentes techniques, qu’il devra en outre installer ? Pas pour tous, estiment Kris Van Dingenen et Jan Lhoëst. « De nombreuses entreprises d’installation sont confrontées au choix suivant : développer leurs maîtrises de plusieurs techniques et adapter la structure de leur entreprise en conséquence, ou se spécialiser dans un nombre de techniques plus restreint. Ce choix est d’autant plus nécessaire que le développement technologique s’accélère et la durée de vie du produit diminue. »
En tant qu’entreprise multitechniques, vous pouvez assumer le rôle de point de contact unique. En tant que professionnel spécialisé, ce n’est pas évident. « Mais dans ce cas, vous pouvez jouer un rôle dans le cadre d’un accord de coopération avec d’autres entreprises, ou dans une société momentanée. En tant que fédération sectorielle représentant différentes techniques, nous considérons qu’il est désormais de notre devoir de mettre activement des spécialistes en contact les uns avec les autres au moyen d’un « match making tool (outil de compatibilité) ». Nous veillons également à fournir le support nécessaire en élaborant par exemple des contrats d’accord de coopération types. »
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Modèle de service
Jan Lhoëst et Kris Van Dingenen sont tous deux convaincus que l’installateur doit être bien conscient qu’il doit dépasser sa fonction de « placeur », a fortiori dans le cadre de projets de rénovation. L’installateur peut créer une plus-value sous la forme d’un service de meilleure qualité. Il s’agit également de projets mettant l’installateur en contact étroit avec le client, davantage que dans le cas de projets de nouvelle construction.
« Une rénovation est le moment idéal pour élaborer un concept pour l’habitation reprenant les techniques. L’avantage par rapport à une nouvelle construction est que vous disposez déjà d’une structure physique, ce qui vous permet de présenter plus facilement le projet au maître d’ouvrage. Tant les aspects techniques, que l’isolation du bâtiment, la composition de la famille et les fonctions futures de l’habitation sont autant de paramètres entrant en compte dans l’élaboration du concept. Un installateur qui réussit à offrir ce service à son client, aura un avantage. Et cela ne doit pas pour autant se faire gratuitement. Ce modèle de service requiert toutefois un changement dans la manière de penser et de travailler de l’installateur. Celui qui y parvient, pourra en récolter les fruits », concluent Jan Lhoëst et Kris Van Dingenen.
Des rénovations en vue ? C’est le moment d’installer un réseau wifi durable !
Si par rénovation vous pensez d’emblée à l’intégration d’un système domotique, d’une caméra de surveillance ou d’un dispositif de vidéophonie, un réseau sans-fil parfaitement fonctionnel est essentiel. Même pour des applications aussi simples que surfer sur votre tablette, rien n’est plus frustrant qu’une connexion instable. Mais quelle est la cause d’une connexion lente ? Les murs et l’isolation sont les principaux ennemis de votre signal WiFi. S’ils vous gardent à l’abri du froid, ils bloquent également votre signal sans fil. La solution ? L’utilisation de plusieurs points d’accès et/ou d’un contrôleur WiFi.
« Très souvent, un modem est dissimulé dans le garage », indique Luc Myny, spécialiste Datacom chez Cebeo. « Cela ne présente aucun avantage fonctionnel puisque vous y avez rarement besoin d’une connexion. Et avant que le signal n’atteigne le reste de la maison, il est généralement fortement affaibli. Nombreux sont les exemples où l’on capte à peine un signal dans la pièce située au-dessus du modem, car celui-ci est bloqué par le béton armé entre les étages. »
Points d’accès
Il existe heureusement plusieurs solutions. « Une première possibilité consiste à placer des points d’accès supplémentaires dans votre maison, reliés à votre modem à l’aide de câbles réseau. Il est alors important de dénommer clairement ces points d’accès, comme « WiFibureau » ou « WiFi-salle-à-manger ». Vous vous déplacez dans la pièce ? Dans ce cas, vous devez sélectionner personnellement le point d’accès souhaité sur votre appareil (smartphone, tablette, ordinateur portable...). »
Sticky client
« Ce système donne naissance à un phénomène indésirable, mais typique : les « sticky clients ». Cela signifie qu’un signal reste visible sur votre appareil (par exemple « WiFi-bureau » alors que vous vous trouvez déjà dans la salle à manger), mais que compte tenu de sa faiblesse, un transfert de données est tout bonnement impossible. Votre appareil reste toutefois « collé » au signal. Autre désavantage inhérent aux points d’accès multiples : vous devez toujours passer manuellement d’un point à un autre, et devez donc toujours y penser. Si vous disposez d’un système domotique, ce n’est clairement pas le scénario idéal. »
Contrôleur wifi
« Une deuxième option consiste en l’installation d’un contrôleur WiFi au sein de votre réseau. Cette unité vous permet de gérer une série d’antennes (max. 12 par licence) dans (et aux abords de) votre maison. Le contrôleur garantit une connexion de qualité en opérant à chaque fois une connexion à la bonne antenne. À la condition toutefois que les zones de couverture des différentes antennes se chevauchent partiellement. L’installation d’un contrôleur WiFi est un investissement unique, à moins que vous ne souhaitiez par la suite des licences supplémentaires pour davantage d’antennes. Cette solution offre naturellement plus de confort que le système des points d’accès. »
3 questions
Avant de passer aux antennes et aux points d’accès, le client doit se poser trois questions essentielles :
1. Quelles pièces doivent disposer du WiFi ?
La première question paraît évidente, mais envisagez-vous également du WiFi dans le jardin, voire jusqu’à la terrasse située tout au fond de celui-ci ? Afin que vous puissiez voir depuis votre smartphone qui se présente à votre vidéophone ?
2. Quelles sont mes attentes en termes de WiFi ?
La réponse à la deuxième question dépend de vos besoins : souhaitez-vous seulement lire vos e-mails dans votre bureau, ou également regarder des vidéos ? Dans ce dernier cas, vous aurez besoin d’un signal plus puissant pour simplement récupérer votre e-mail.
3. Combien d’utilisateurs mon WiFi doit-il être en mesure de supporter ?
Enfin, votre pièce bénéficie peut-être d’une couverture WiFi totale, mais comment réagira votre réseau si vous essayez de vous y connecter en même temps que vingt autres appareils ? C’est souvent un problème qui se pose dans les restaurants. Plutôt que de recourir à quatre antennes, un répartiteur sera ici probablement plus à propos.
Un rôle d’installateur en plein changement>
« En tant qu’installateur, vous devez être conscient qu’un nombre de plus en plus important de clients escomptent que vous soyez en mesure d’installer un réseau WiFi », explique Luc Myny. « Pour celui qui n’a que peu d’expérience en la matière, cela n’est pas évident. C’est pourquoi Cebeo offre le support nécessaire en la matière. Si vous vous adressez à l’un de nos spécialistes Datacom, nous pouvons vous aider avec la conception de votre réseau, et vous assister lors de la réalisation. »
En tant qu’installateur, vous pouvez également acquérir la connaissance nécessaire lors de l’une de nos formations « IP@Home » et « IP4Business ». Consultez pour ce faire le calendrier de formations sur note site. Cebeo a également rédigé un guide pratique pour l’élaboration de réseaux « stand alone » simples.
« Sachez enfin que le WiFi n’est pas une science exacte. Tout dépend toujours de l’environnement, des clients, des utilisateurs... », explique Luc Myny à titre de dernier conseil.
Rénover sans faire de poussière, ce n’est pas une utopie
Travailler sans faire de poussière est un souci dans le cas d’une rénovation, plus encore que pour une nouvelle construction. La poussière affecte la vue de l’installateur, ce qui peut causer de problèmes de sécurité. De plus, l’exposition quotidienne à la poussière est mauvaise pour la santé de l’installateur et de ses collaborateurs. Vous voulez évidemment offrir un service de qualité à vos clients. Ne préféreriez-vous pas travailler dans un environnement exempt de poussière, plutôt que perdre du temps précieux à tout nettoyer minutieusement avant de vous rendre chez votre client ? En outre, les solutions ne doivent pas forcément être synonymes de lourd investissement
Mieux vaut prévenir que guérir, et la poussière n’échappe pas à cette règle. Mais dans le cas d’une rénovation, c’est loin d’être une évidence. « Le scénario idéal consiste à en limiter la production à la source », commence Steven Neirinck, Product Market Manager Tooling. « C’est possible dans le cas d’une nouvelle construction, mais dans le cas d’une rénovation, une approche différente est nécessaire. S’il faut forer, une bonne ventilation et aspiration sont nécessaires, assorties des EPI adéquats. »
Comment garantir une bonne aspiration ?
« Une première option est l’utilisation d’une foreuse équipée d’un aspirateur intégré », explique Steven. « La poussière produite par le forage est automatiquement aspirée dans un réservoir à poussière. Il s’agit d’une solution pratique, associant une foreuse à un aspirateur en un seul outil. »
Mais que faire si, en tant qu’installateur, vous n’avez pas besoin dans l’immédiat d’une nouvelle foreuse ou ponceuse ? « Dans ce cas, il est possible de recourir à certains accessoires pratiques, qui se révèlent évidemment bien moins onéreux que l’achat d’un tout nouvel appareil. À l’aide d’une tête d’aspiration placée autour de la mèche par exemple, et d’un tuyau relié à un aspirateur. Ou mieux encore, à l’aide d’un tuyau clipsé directement sur une mèche creuse au moyen d’un embout, et qui mène la poussière vers l’aspirateur. À l’instar des foreuses, il est également possible d’équiper une meuleuse angulaire d’une tête de meulage munie d’un système d’aspiration. Ces adaptateurs existent, et comme ils ne comportent aucun élément mécanique, ils s’usent à peine. »
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Peut-on réellement éliminer totalement la poussière ?
« Toutes ces solutions ont une finalité commune : ne laisser aucune chance à la poussière de se répandre. Forer ou poncer sans poussière peut être ici véritablement pris au premier sens du terme. Ici, l’on vise principalement la sécurité et l’hygiène, mais pensez également à la meilleure visibilité pour l’installateur qui ne doit pas travailler dans un nuage de poussière, ainsi que le plus grand confort que cela procure », argue Steven. « L’utilisation d’un masque complet est toujours recommandée à titre de protection supplémentaire. »
Évitez la pulvérisation
Une méthode fréquemment utilisée pour lutter contre la poussière sur les chantiers est le recours à un système de pulvérisation. Mais est-ce vraiment efficace ? « La pulvérisation n’évacue pas la poussière. En pulvérisant la poussière, l’environnement est un peu épargné, mais c’est loin d’être le cas pour l’installateur et son équipe. La brume reste en suspension dans l’air et se mélange à la poussière. Au fur et à mesure, une masse sale se forme sur le sol. Pas très agréable. » Et à Steven de poursuivre : « Et ne parlons même pas de la sécurité ! Combien de fois un appareil électrique n’est-il pas utilisé dans un environnement rempli d’eau. Cela peut mener à des conditions de travail dangereuses, » conclut Steven.
Cadre légal
En Belgique, travailler sans créer de poussière n’est pas une évidence. Le manque de cadre légal y joue certainement un rôle (négatif). La législation environnementale flamande Vlarem II prévoit toutefois une série de règles, particulièrement en matière de protection de l’environnement. L’installateur belge qui souhaite anticiper peut éviter bien des soucis en procédant à quelques adaptations, souvent minimes.
« Imaginez un instant le risque que court un installateur qui travaille pendant 40 ans à raison de 8 heures par jour, sans se protéger comme il se doit. »
Le coupable : la poussière de quartz
Saviez-vous que le béton contenait entre 25 et 75 % de quartz, et 30 % de briques ? Le plaçant précisément à la cinquième place des substances chimiques les plus cancérigènes. La quantité que nous sommes susceptibles d’inhaler est minime (0,075 mg/mÑ/journée de travail), soit l’équivalent d’un fond de gobelet en plastique que l’on répandrait sur la surface d’un terrain de football. « Imaginez un instant le risque que court un installateur qui travaille pendant 40 ans à raison de 8 heures par jour, sans se protéger comme il se doit. »
CTRL DELTA : faire varier un éclairage d’intensité à distance n’a jamais été aussi simple
Les solutions d’éclairage évoluent, tout comme les attentes d’un client en matière de système d’éclairage. Imaginez-vous : un utilisateur pour qui la variation d’intensité et le contrôle à distance n’étaient à l’origine pas une priorité, souhaite bénéficier de ce confort supplémentaire quelques années plus tard. « CTRL Delta » de Delta Light permet à l’installateur de rendre un système d’éclairage existant plus intelligent et d’y ajouter des fonctionnalités, à l’aide de l’application Casambi. Celle-ci repose sur la technologie du Bluetooth Low Energy. Grâce au système ouvert de Delta Light, il est possible de faire évoluer facilement un système d’éclairage vers un système domotique complet. Delta Light n’est pas le seul à recourir au Bluetooth. Bien d’autres fabricants y ont recours, preuve s’il en faut qu’il s’agit là d’un protocole ouvert et universel.
« Lors de la modernisation d’un système d’éclairage, un installateur est parfois confronté à des câbles qui ne peuvent être remplacés, ou difficilement du moins », commence Geert Christiaens, Area Manager Belux chez Delta Light. « Grâce à « CTRL Delta », il est possible de travailler à partir du câblage existant, moyennant ou non l’ajout d’un onduleur LED. »
Des modules dans un réseau
Pour l’utilisation de CTRL Delta, aucun travail de démolition n’est désormais nécessaire. Les modules compacts peuvent par exemple être placés derrière un interrupteur mural traditionnel, ou dans le boîtier d’une armature. « Dans le cas d’une maison rénovée, un certain nombre de modules peuvent être installés en fonction du nombre de circuits souhaités, sans l’ajout de câbles ou d’interrupteurs supplémentaires. Tous ces modules sont ensuite intégrés dans un réseau, et chacun d’entre eux sait où il se trouve par rapport aux autres. CTRL Delta permet de commander le SMART 48. Ce système de variation d’intensité signé Delta Light envoie le signal de Dali, 1-10V ou Bluetooth à travers 2 fils vers les armatures d’éclairage. »
Van smartwatch tot Xpress
CTRL Delta permet à l’utilisateur de commander son système d’éclairage à distance. « Et ce, à l’aide de plusieurs dispositifs », indique Geert Christiaens. « Faire varier l’intensité de l’éclairage et le manipuler peuvent se faire à l’aide de l’application sur un smartphone, mais également à l’aide d’une tablette ou d’une smartwatch. Celui qui le souhaite peut facilement placer des boutons-poussoirs ou des interrupteurs supplémentaires, ou utiliser le très pratique Xpress. Il s’agit d’un bouton-poussoir en forme de croix alimenté par piles dont chaque extrémité (de la croix) peut être paramétrée avec une autre fonctionnalité. »
« Faire varier l’intensité de l’éclairage et le manipuler peuvent se faire à l’aide de l’application sur un smartphone, mais également à l’aide d’une tablette ou d’une smartwatch. Celui qui le souhaite peut facilement placer des boutons-poussoirs ou des interrupteurs supplémentaires, ou utiliser le très pratique Xpress. »
Créer des scènes
Outre l’activation (la désactivation) et la variation d’intensité, CTRL Delta permet d’effectuer bien d’autres manipulations. On peut ainsi modifier graduellement les couleurs, ou régler leur température. Une possibilité plus avancée consiste à créer des scènes. « Imaginez que l’on souhaite regarder la télévision. On peut alors paramétrer une scène standard : une bande LED tamisée derrière l’écran, une lumière d’ambiance dans le coin et des spots tamisés au-dessus de la table. Une fois paramétré, il suffit d’une pression d’un bouton dans l’application (ou sur le Xpress/bouton pressoir) pour activer la scène.
Portée
Mais la portée du Bluetooth n’est-elle pas limitée ? « Auparavant, il était en effet possible de rencontrer des problèmes si l’appareil avec lequel vous essayiez d’établir une connexion Bluetooth était situé à plus de 3 mètres alentours. Aujourd’hui, c’est de l’histoire ancienne. Des distances jusqu’à 30 mètres ne posent plus aucun problème, et le nouveau Bluetooth 5 permet même de franchir des distances allant jusqu’à 150 mètres. Celui-ci est plus souvent utilisé pour des applications telles que l’éclairage de rue. »
Une intelligence accrue
Tous les modules CTRL Delta bénéficient également d’une mise à jour à vie. « La dernière mise à jour importante consistait en l’intégration GPS. Imaginez : vous intégrez un module GPS dans un étalage de magasin. Sur la base des coordonnées GPS, l’éclairage s’adaptera automatiquement au lever et au coucher du soleil. »
« Les appareils deviennent de plus en plus intelligents. Si quelqu’un paramètre son système d’éclairage de manière à ce qu’il s’allume chaque jour à 18h, mais qu’il rentre en réalité plus souvent à la maison à 17h50 et allume ensuite manuellement ses luminaires, son module l’anticipera de lui-même. En outre, chaque module est équipé d’une micropuce, permettant d’implémenter une couche supplémentaire. Par le biais d’une intégration sur la plate-forme IFTTT (if this then that), il est par exemple possible d’adapter la commande des volets ou du chauffage en fonction de l’allumage/l’extinction de l’éclairage. »
Confort
« En résumé, le CTRL Delta associe un incroyable confort technique à un confort d’utilisation de premier ordre. Ainsi, l’utilisateur peut par exemple désigner les sources lumineuses sur une photo qu’il a prise ou sur un plan de sa maison, et les activer ensuite d’une simple « pression » sur cette photo. Le cas échéant, nos collaborateurs de Delta Light se font un plaisir de se rendre sur place pour fournir de plus amples informations, ou d’offrir un support par téléphone. »
L’installateur peut déjà programmer sur place un certain nombre de fonctionnalités afin d’aider son client, un service supplémentaire que nous proposons, qui peut ensuite tout modifier très simplement. « Pour l’installateur, nous avons également prévu un service de Cloud au sein de l’application, afin qu’il puisse, par ce biais, envoyer des informations de diagnostic très claires », conclut Geert Christiaens.
Étendre une installation existante sans fil, sans abattre et sans casser
Le fabricant de commutateurs, de commandes d’éclairage et d’automatisations de logements, Niko, consacre beaucoup d’attention aux solutions destinées à la rénovation dans son développement de produits. La preuve : les solutions utilisant le protocole Easywave et le commutateur intelligent qui combine actionneur et commutateur. « Ce sont des solutions qui permettent d’étendre facilement une installation existante sans grosse intervention, » explique Tim De Bie, Product Manager. De plus, Niko apporte également son soutien à l’installateur en lui fournissant une check-list pour chaque projet de rénovation.
Un projet de rénovation est le moment d’étendre l’installation électrique, de l’optimiser et, si possible, de la rendre plus intelligente. Cependant, le maître de l’ouvrage n’est pas toujours ravi des travaux d’abattage et de démolition qui l’accompagnent.
Diverses applications
Dans son développement de produits, Niko tient compte de ces besoins. L’émetteur sans fil à deux canaux, par exemple, permet une communication longue distance. Il peut être utilisé pour commander l’éclairage ou les volets roulants. Tim De Bie : « Avec l’émetteur, il est possible d’étendre la fonction de commutation de boutons existants. Les commutateurs sans fil (batterie alimentée) sont disponibles dans la même finition et dans la même couleur que le reste de notre gamme. Vous trouverez des applications très populaires de ces produits dans l’extension d’une habitation existante à de nouvelles pièces, dans les chambres, pour éclairer un jardin et pour les contacteurs de porte et fenêtre. Parmi les autres applications, nous pouvons également citer la commande d’un portail et/ou d’un éclairage de jardin à partir de la voiture. »
Commutateur intelligent
Niko va encore plus loin avec le commutateur intelligent où l’actionneur est intégré au commutateur. L’interrupteur peut être complété à l’aide d’autres acteurs et existe désormais également dans une version équipée d’un variateur universel. « Pour étendre le système, il existe un portail avec branchement UTP qui détecte les commandes de commutateurs sans fil et intelligents. Les dimensions sont à peine de 12 x 12 cm. Il est important que le portail soit positionné de manière à ce que tous les signaux nécessaires soient captés. L’appareil a également besoin d’une alimentation. »
Commande centralisée par le biais d’une application
Le portail établit une connexion avec le réseau du logement et copie les adresses des boutons. « Ainsi, tous les commutateurs sans fil peuvent être commandés par l’intermédiaire d’une application mobile. Le smartphone ou la tablette devient la télécommande centrale. »
Les possibilités de configuration par le biais de l’application sont innombrables. « L’une des applications pratiques que vous pouvez configurer est une fonction pour tout éteindre. Cette manière de travailler permet également d’autres extensions ou l’intégration graduelle de pièces supplémentaires. »
Pour l’installateur, cette solution connectée offre de nombreuses possibilités. « Les branchements ne posent aucun problème. La solution est également intéressante pour le maître de l’ouvrage en termes de prix, ce qui en facilite encore l’accès. »
Support pratique
Bien souvent, les projets de rénovation exigent une approche spécifique. Niko essaie de soutenir l’installateur au mieux dans ce domaine. « Ainsi, nous avons constitué une check-list pratique dans laquelle nous avons décrit ce à quoi il faut penser pour toutes les pièces d’une habitation. Il s’agit non seulement de choses évidentes comme les prises de courant et les commutateurs mais aussi des détecteurs de fumée, des connexions à Internet, des points de charge USB, ... La check-list est pratique pour l’installateur et pour le maître de l’ouvrage qui peuvent discuter ensemble des besoins et des possibilités, » conclut Tim De Bie.
VOTRE QUESTION, NOS CONSEILS. POUR CHAQUE TYPE DE PROJET D’ÉCLAIRAGE
Vidéo : Marine explique en juste 2’ | Durée : 2 minutes