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Cebeo ne recule elle non plus devant rien pour améliorer les performances énergétiques de ses propres bâtiments

« Réduire les émissions de CO2 de 46 % d’ici 2030 »

Nous vous entendons déjà nous dire : « Les gens de Cebeo nous submergent de conseils, mais que font-ils eux pour économiser l’énergie ? » Et vous avez entièrement raison : nous pensons aussi que nous devons montrer l’exemple. C’est pourquoi nous nous attelons d’arrache-pied à la mise en œuvre d’une plate-forme intelligente de gestion de l’énergie dans toutes les filiales. « En attendant que celle-ci soit pleinement déployée, nous mettons déjà tout le monde à contribution pour qu’ils apportent leur pierre à l’édifice », expliquent Stephanie Hinderyckx (Compliance & Legal Manager) et Toon Van de Wiele (Sustainability & Energy Coordinator).

Depuis que le groupe Sonepar (la maison mère de Cebeo, NDLR) a lancé sa stratégie Planète en 2019, nous mettons systématiquement tout en œuvre pour réduire notre impact environnemental. « Concrètement, cela se traduit par une réduction de nos émissions de CO2 de 46 % par rapport à 2019, d’ici à l’horizon 2030 », clarifie Stephanie Hinderyckx. « Ce plan présente de multiples facettes, mais les économies d’énergie en sont clairement l’élément central. »

Système Power Apps

Cebeo entend ainsi se conformer à la directive 2010/31/EU sur la performance énergétique des bâtiments. Cette directive impose « la mise en place d’un cadre méthodologique comparatif pour le calcul des niveaux optimaux en fonction des coûts des exigences minimales en matière de performance énergétique des bâtiments et éléments de bâtiment » (nous comprenons tout à fait si vous devez lire deux fois la phrase ci-dessus). Un véritable pavé donc, sur lequel Toon Van de Wiele s’est attelé l’année passée.

« En 2022, nous avons estimé qu’il était grand temps d’obtenir une image claire sur l’évolution de la consommation électrique au sein de nos bâtiments (le siège et les 53 filiales belges, NDLR). En attendant la mise en œuvre de la plate-forme EcoStruxure de Schneider Electric, nous avons développé un système Power Apps. Celui-ci permet à chaque responsable de filiale de transmettre chaque mois les relevés des compteurs de gaz, d’électricité et d’eau à l’aide de son smartphone ou de son ordinateur. »

« Grâce au système Power Apps, chaque responsable de filiale peut transmettre très facilement les relevés de ses compteurs de gaz, d’électricité et d’eau. »

Stephanie Hinderyckx - Compliance & Legal Manager

« Jusqu’à présent, nous ne disposions de ces données que sur une base annuelle », ajoute Stephanie Hinderyckx. « Étant donné que notre ambition est de suivre de plus près la gestion de l’énergie, cette approche impliquant les Power Apps nous a semblé une solution provisoire tout à fait appropriée. Et cela fonctionne : après des débuts quelque peu hésitants, les résultats sont tous les mois au rendez-vous. Chaque collaborateur de Cebeo est conscient qu’il est de notre devoir de faire le nécessaire en interne également et est prêt à fournir beaucoup d’efforts pour y arriver. »

À présent que les données de l’ensemble de la période hivernale sont en notre possession, Cebeo peut comparer les résultats des différentes filiales. « Nous procédons sur la base de la consommation par m² et par collaborateur », indique Toon Van de Wiele. « Lorsque le système aura fonctionné pendant plus d’un an, nous pourrons également comparer la consommation mensuelle de chaque filiale avec celle des 12 mois précédents et effectuer des propositions d’amélioration ciblées. »


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« Nous comparons les résultats des filiales en fonction de la consommation par mètre carré et par collaborateur. »

Toon Van de Wiele - Sustainability & Energy Coördinator

Améliorations spontanées

Depuis le lancement des Power Apps, des améliorations spontanées ont déjà vu le jour. « Lorsque les gens se rendent compte qu’ils doivent transmettre les données tous les mois, ils baissent spontanément le chauffage de quelques degrés ou utilisent l’éclairage de manière plus responsable. Tout le monde comprend bien qu’il n’est plus possible de laisser le chauffage sur 25 ou 26 °C en plein hiver et ne vient donc plus travailler en T-shirt dans ces conditions. La première mesure que nous avons prise en octobre de l’année passée a été de limiter la température : en hiver, le chauffage ne peut dépasser les 20 °C et en été, la climatisation ne peut descendre sous les 25 °C. Dans les entrepôts, le chauffage ne dépasse pas les 18 °C. En échange, tout le monde reçoit un bodywarmer Cebeo (rires). Nous devons être honnêtes : nous le faisons bien sûr dans le but de réduire notre impact écologique, mais également pour faire baisser notre facture d’énergie », précise Stéphanie Hinderyckx.

Nous pouvons déjà voir les premiers résultats : en limitant la température, nous avons pu réduire la consommation d’énergie de 10 % rien qu’au siège social. « Nous sommes convaincus que nous obtiendrons de meilleurs résultats encore à l’avenir. »

Par conséquent, Cebeo a de grandes attentes à l’égard de l’implémentation d’EcoStruxure. La plate-forme d’innovation numérique de Schneider Electric permet de maximiser l’efficacité énergétique et la durabilité. « Pour ce faire, elle collecte les données importantes de toutes les sources, puis les analyse afin de fournir des informations qui se traduisent en des mesures concrètes. L’objectif est en fait de veiller aux performances optimales de nos ressources. »

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Cinq capteurs

EcoStruxure est déjà intégré au siège et dans les filiales de Furnes, Eeklo, Zottegem, Temse, Malines, Braine, Tournai, Mouscron, Deinze, Lummen et TSP Ham (Trans Shipment Point). « Au siège, le système recourt à 22 capteurs. Dans les filiales, ils sont au nombre de cinq : des compteurs pour la consommation d’électricité totale, les applications CVC, les panneaux solaires, le gaz et les véhicules électriques. Ce dernier paramètre deviendra de plus en plus important à l’avenir, étant donné que l’électrification de notre flotte de véhicules entraînera en toute logique une hausse de notre consommation d’électricité. Afin de ne pas obtenir une image faussée de la consommation totale d’énergie, il convient en outre de disposer de résultats distincts sur le coût en électricité des véhicules électriques à proprement parler. Nous faisant d’ailleurs remonter les informations relatives à la consommation de carburant et d’énergie (ainsi que les émissions de CO2 y afférentes) et au rendement de panneaux solaires au comité de direction depuis plusieurs mois déjà. »

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Idéalement, ExoStruxure devrait être mis en œuvre partout d’ici la fin de l’année 2023. « Grâce à l’expérience acquise lors des premières intégrations, nous devrions pouvoir respecter ce calendrier serré. »

La production d’énergie verte est une autre priorité de la stratégie Planète. « Les toits du siège et des neuf filiales sont déjà équipés de panneaux solaires. Nous consommons entièrement l’énergie qu’ils nous permettent de générer. Nous ne réinjectons donc plus rien sur le réseau. Quant à l’énergie supplémentaire que nous achetons, nous disposons d’un certificat attestant qu’elle est également issue d’une production 100 % « verte ». Notre ambition est de passer intégralement à l’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires sur tous nos bâtiments qui s’y prêtent. » Et à Stephanie et Toon de conclure : « Idéalement, 7 « usines » vertes devraient ainsi voir le jour chaque année. »