Cebeo Datacom offre un soutien professionnel dans le cadre de la transformation vers l’IIdO

« Le fait d’être indépendant de toute marque est la garantie d’une solution optimale pour votre projet spécifique »
Tôt ou tard, en tant qu’intégrateur de systèmes ou fabricant de machines, vous vous verrez confier un projet par un client final industriel vous demandant de moderniser ses processus de production et de les faire passer à l’industrie 4.0. Dans la pratique, cela signifie que les nouvelles machines devront pouvoir « communiquer » facilement avec les anciennes afin d’en accroître l’efficacité et de réduire les coûts (énergétiques), tout comme les éventuels temps d’arrêt. Évitez alors de céder à la panique et faites appel aux services de Cebeo Datacom.
Dans le cas de projets industriels, vous pouvez choisir d’intégrer des produits électrotechniques qui se prêtent également à une utilisation dans le cadre de réalisations pour le marché tertiaire. Dans la plupart des cas, il est toutefois recommandé d’opter pour des solutions qui répondent aux besoins (plus stricts) de l’industrie.
« Le besoin de fiabilité opérationnelle est une condition sine qua non pour l’industrie », explique Steven Gossye, Project Development Manager Datacom chez Cebeo. « L’une des exigences possibles est une étanchéité des solutions à la poussière et à l’eau, ce qui se reflète dans l’indice IP (IP65 ou IP67, par exemple). Tous les appareils pertinents, tels que les passerelles, l’équipement d’IIdO, les switches et le câblage doivent en outre être suffisamment solides pour fonctionner de manière optimale dans des environnements éprouvants (soumis à certaines températures, à de la poussière, à des vibrations, à des directives CEM, éventuellement des environnements antidéflagrants). Une autre exigence est la connectivité redondante dans une structure en anneau. Cela permet au réseau de continuer à fonctionner en cas de panne de l’un des composants. »

On constate également qu’un nombre croissant d’entreprises souhaitent investir dans des microcentres de données. « Cette approche permet d’accroître rapidement la capacité informatique », déclare Frederik Flipts (Datacom Cabling Infrastructure Specialist). « Les microcentres de données sont un excellent compromis entre le stockage de données local et la gestion dans le Cloud, et constituent une solution adaptée pour le stockage des données critiques et de processus. La courte distance entre les infrastructures IT et OT permet de limiter l’éventuelle latence des signaux à un minimum absolu, ce qui est essentiel pour un fonctionnement optimal des processus opérationnels. »
« La connectivité redondante dans une structure en anneau est une condition sine qua non. »
Steven Gossye
Méthode
Comment aborder au mieux un tel projet d’IIdO du point de vue chronologique ? Nous passons les différentes étapes en revue avec Steven Gossye et Frederik Flipts.
1e étape : identification des besoins
Frederik : « Tout commence par un client final qui contacte un intégrateur de systèmes en lui demandant d’adapter son équipement de production aux exigences de l’Industrie 4.0. Il peut s’agir, par exemple, de l’installation d’un nouveau réseau ou de la mise à niveau/l’extension d’un réseau existant (avec un câblage en cuivre et/ou de la fibre optique, par exemple). Les trois parties (client final, intégrateur et Cebeo) se réunissent ensuite dans le cadre d’une visite sur le site afin de définir clairement ce qui est nécessaire, ce qu’il convient de faire et qui se chargera de quoi. »
2e et 3e étape : choix de la marque et conception
Steven : « Au terme de cet entretien, nous pouvons définir les grandes lignes du projet et déterminer la marche à suivre pour en garantir le succès. L’un de nos atouts majeurs est que nous sommes indépendants de toute marque. À ce titre, nous analysons les fabricants auxquels nous voulons faire appel pour les composants actifs, les capteurs, le câblage structuré, les racks, les systèmes sans fil, l’alimentation de secours (ASI), les régulateurs de courant électrique dans un centre de données (Power Distribution Units), etc. La rétrocompatibilité des nouvelles solutions avec les machines existantes et la manière dont les appareils communiquent entre eux sont deux autres facteurs à prendre en compte. »
Frederik : « Le choix des produits adéquats est également un élément déterminant dans le cadre de la conception, car les spécifications de certains produits peuvent être parfois différentes. C’est pourquoi les étapes 2 et 3 sont pratiquement concomitantes. Afin de garantir la fiabilité opérationnelle, il est important que l’intégrateur de systèmes ait suivi une formation ad hoc auprès du ou des fabricant(s) concerné(s), afin que le client final soit également assuré de bénéficier d’une garantie de plusieurs années sur le système. Une exigence qui doit de toute façon être abordée dès le début de la discussion. Cebeo soutient également cette démarche. »
Steven : « Lors du choix des solutions adéquates, nous nous penchons notamment sur la classification MICE de tous les produits. Celle-ci fournit une indication claire sur le niveau de résistance de chaque élément aux facteurs mécaniques (vibrations, chocs...), d’infiltration (résistance à la pénétration éventuelle de substances (liquides)), climatiques/chimiques et aux influences électromagnétiques. »
4e étape : exécution et soutien
Frederik : « Au cours de cette étape, l’intégrateur assure la mise en œuvre des solutions choisies. Pour ce faire, il peut bénéficier le cas échéant de l’aide du fabricant et/ou d’un spécialiste Cebeo. »
5e étape : testing
Steven : « Cette phase est vraiment cruciale. À l’aide d’un appareil de mesure adéquat (de Fluke ou AEM, par exemple), nous allons analyser dans quelle mesure l’installation s’est bien déroulée. L’appareil de mesure doit être équipé d’une tête de test, ainsi que d’un connecteur spécifique (M12X ou M12D) si nécessaire. Le rapport de mesure reflète la qualité du travail effectué par l’intégrateur de systèmes. La nouvelle installation ne peut être mise en service qu’après avoir reçu le feu vert. »
6e étape : mise en service
Frederik : « Vous pouvez également faire appel à nous lors de la mise en service de l’infrastructure de production modernisée. »
7e étape : demande de garantie
Steven : « Le client final peut demander une extension de garantie auprès du fabricant. Une demande qui s’accompagne généralement d’un supplément. Pour ces documents, le client final peut également demander de l’aide auprès de l’intégrateur ou de Cebeo. »
8e étape : entretien et service après-vente
Steven : « La plupart du temps, les dispositions relatives au service après-vente font l’objet d’un contrat d’entretien où le fabricant, l’intégrateur et le client final conviennent également des responsabilités de chacun. Après nous être concertés, nous les consignons dans un SLA (Service Level Agreement). »
« Afin de garantir la fiabilité opérationnelle, l’intégrateur de systèmes aura idéalement suivi une formation ad hoc via Cebeo auprès du ou des fabricant(s) concerné(s). »
Frederik Flipts
Tendances
« À défaut de s’investir, on fait marche arrière. » Une affirmation qui s’applique plus que jamais aux environnements industriels. Adapter l’infrastructure de production aux besoins actuels est incontournable.
« Nous sommes loin d’avoir atteint les limites en matière d’innovation », explique Steven. « Dans un avenir proche, nous pouvons par exemple nous attendre à une envolée du Single pair Ethernet (SPE) ou Ethernet à paire unique. Le SPE permettra de transmettre des données à une vitesse d’un gigaoctet par seconde sur de courtes distances, ou de 10 mégaoctets par seconde dans le cas de plus longues distances, et ce via une seule paire de fils. Grâce à la technologie « Power over Data Line » (PODL), il est même possible d’intégrer l’alimentation électrique dans le câble. Il va de soi que nous aidons l’intégrateur de systèmes à intégrer cette solution flexible, compacte et peu coûteuse, garante d’une communication en temps réel jusque sur le terrain. »
